Titre du blog : Chez Finou
Auteur : chezfinou
Date de création : 07-11-2011
posté le 10-11-2013 à 12:16:15
Princesse de mes nuits…
Insomnie, tu es ma seul odeur
Tu rends triste mon cœur
A minuit, tu quittes tes portes jarretelles
Pour me séduire, moi simple mortelle
Tu m’avais promis de t’en aller
Amante d’une de mes nuits, tu devais filer
Mais tu n’as pas oubliée ta jouissance
Tu es revenue me demander en abondance
Tu prends plaisir à me caresser
Laissant sur ma joue coulaient
Les larmes de mon corps convulsé
Où, je m’abandonne à ta triste réalité
Voilà quelques heures que je traine
Tu me rattrape et m’entraine
Enlacée dans tes bras pour que je vienne
Comprendre que toi seul tu es ma reine
Enflammer, en moi tu t’es accrocher
Sur cette danse endiabler
Ou ma tête se vide, et le froid s’empare de moi
Lasse de ton plaisir, tu me remplis plus d’effroi
Tu me fais tournoyer, dans cette pièce sans gène
Encore une heure et tu m’auras remplie de haine
Pourtant tu restes là, tu me deviens immortelle sans plus te cacher
Tu abuse et frisonne ma tête comme un sexe écorcher
Mes mains t’en arrachent quelques cheveux
Le temps s’est arrêter, j’écoute tes aveux
Mes yeux n’existent plus, comme délaissés
Tu me deviens une douce folie intemporelle, d’où je veux m’en échappée
J’en viens à m’étouffée, sous mon oreiller
Ou mes cries de délivrance sont enraillés
Pour toi, quelle plaisir, tu nage dans l’extase
Ou moi je pleure et m’enlise dans la vase
Tu prends ton pied, quelle bonheur
Tu t’amuses et t’engouffre dans mon cœur
Tu ouvres une à une mes cicatrices
Me faisant rappeler que de ma vie, je ne suis qu’actrice
Tu te remplis de joie, de mon encre coulé
Qui me serre à écrire pour me libérer
Mais de mon être, tu t’es marié
Alors que moi tous simplement je veux divorcer
Tu es têtue et embrasse ma peine
Alors que celas en n’advienne
J’accepte, mais le jour se lève, pour toi tu dois me quitter
Ne fais pas semblent de pleurait, et d’être peiner
Je sais que tu reviendras la nuit prochaine
Encore une fois joué ta vilaine
Une nuit de plus pour moi, ou je me battrais dans le vide
Avec le fruit de ta jouissance qui me laisseras un gout acide
Doucement bercée, tu me laisse, et m’enrhume
Tu disparais dans la brume
Comme si de rien étais, je n’ai juste pas fermée l’œil, demande à ma plume
Pour toi s’est nuit-là, te sont passionnée
Et tu as raison parce qu’encore une fois tu,
… A gagnée…
-Fin-
Delphine D.
© Tous droits réservés.